Une dernière découverte sur le cancer du sein, plutôt sur LES différents cancers du sein.
Pas une, mais dix maladies différentes. Identifiées par des chercheurs de Cambridge, ces formes nécessitent chacune un traitement particulier.
(Travaux publiés le 18 avril dans l'édition en ligne de la revue internationale Nature.)
«Là où on regardait la cellule cancéreuse en deux dimensions (présence de récepteurs hormonaux ou non, analyse de 70 gènes), ils la voient en 3D.»
Cette avancée ne se limite pas à prévoir l'évolution de la maladie, ce qui pourrait déjà permettre d'éviter de «surtraiter» des tumeurs dont le pronostic est favorable. Elle permettrait aussi de mieux choisir le traitement.
Pour parler de cette maladie, l'Institut du sein, association créée par des médecins de la clinique Léonard-de-Vinci, dans l'indre-et-loire (37), a récemment fait le point sur les dernières innovations.L'un des thèmes abordé est : la reconstruction mammaire.
Les médecins optent de plus en plus pour une reconstruction de tout ou partie du sein sans recourir à un implant. Il est remodelé avec une greffe de cellules adipeuses prélevée sur le ventre ou les cuisses.
Dans cette clinique, celle où je me suis fait opérée, les femmes peuvent profiter d'une technologie de pointe : technique d'analyse biomoléculaire permet de savoir en une demi-heure si le ganglion sentinelle est atteint par la tumeur. Une seule intervention suit, avec une prise en charge sans perte de temps. Moins de temps perdu, donc moins de stress.
Cette technique est pratiquée depuis le 8 février 2012 à l'IPC -l'institut Paoli Calmettes, centre régional de lutte contre le cancer de Marseille, qui propose à ses patientes souffrant d'un cancer du sein, "une technique de radiothérapie nouvelle et prometteuse" effectuée tout de suite après l'ablation de la tumeur, en salle d'opération, et permet de remplacer les 25 séances de radiothérapie habituellement pratiquées dans les semaines suivant la chirurgie.
(Les patientes pouvant être traitées par cette technique innovante "doivent avoir plus de 60 ans et un certain type de tumeurs de type canalaire infiltrant).
Un article passionnant sur l'évolution des cellules cancéreuses, et surtout empêcher leur prolifération : "C'est possible grâce à une meilleure connaissance du profil génétique des tumeurs et donc de leur niveau d'agressivité, un domaine en plein essor", explique le Pr Marc Espié
Ces recherches sont importantes pour envisager actuellement des traitements moins agressifs que dans le passé : "Devant un cancer de moins de trois centimètres jugé peu agressif, on ne retire plus que le premier ganglion susceptible d'être atteint et non toute la chaîne ganglionnaire. On limite ainsi les risques de douleur et d'œdème du bras (lymphœdème) en post-opératoire, poursuit le Pr Espié. Les Américains vont même encore plus loin en proposant cette chirurgie la plus conservatrice possible, pour des tumeurs allant jusqu'à 5 centimètres."
" Il s'agit d'un appareil dernier cri pour soigner le cancer. Le Novalis TX, c'est son nom, est encore peu répandu en France, et son efficacité serait sans précédent. Ce système est principalement indiqué pour lutter contre les tumeurs cérébrales, pulmonaires ou hépatiques. Grâce à cette nouvelle technique de radiochirurgie, l'espérance de vie de certains patients serait doublée voire triplée... Capable de délivrer, en une seule fois, de très hautes doses de rayons, cet appareil permet de localiser très précisément les tumeurs et de les traiter par irradiations avec une précision de quelques millimètres"
Demain 4 février c'est la journée mondiale contre le cancer.
A cette occasion l'ARC lance pour la troisième année de suite :
"le grand direct des chercheurs"
"Organisée simultanément à Paris, Lyon, Toulouse et retransmis sur Internet. Ce RDV offre au grand public un échange direct avec les chercheursde renom et permet de partager avec eux les avancées, les perspectives concrètes et les espoirs dans la lutte contre le cancer. Tous ceux qui n'auront pas pu se rendre au débat peuvent poursuivre le dialogue avec les chercheurs du 4au 20 février sur le web "
Avez-vous lu ou entendu cette nouvelle info sur le cancer du sein ??
Des scientifiques américains du Centre de lutte contre le cancer de la Mayo Clinic de l'Arizona travaillent sur un vaccin qui inciterait l'organisme à produire des anticorps dirigés contre les cellules cancéreuses, et elles seules. Ils ont mis au point un protocole, testé chez la souris, qui a permis de réduire de 80% le volume de certaines tumeurs mammaires.
Les premiers tests cliniques pourraient commencer en 2013.
Bien triste nouvelle a-t-on appris hier soir,le neuropsychiatre David Servan-Schreiberest décédé, hier soir à l'hopitaldes Hauts Falaises à Fécamp (Seine-maritime),d'une récidive de son cancer au cerveauapparut en 1992.
"Né le 21 avril 1961 à Neuilly, il entre à la faculté de médecine Necker-Enfants malades en 1978, et achève ses études à l'université Laval, au Québec, en 1984. En 1985 il est chercheur à Pittsburgh, et crée en 1988 un laboratoire de neurosciences cognitives cliniques, qu'il codirigera jusqu'en 1997. En 1991 il est au Kurdistan avec Médecins sans frontières, avant de participer à des missions au Guatemala, en Inde, au Tadjikistan et au Kosovo.
Professeur assistant de psychiatrie à la faculté de médecine de Pittsburgh en 1993, il y crée en 1998 un centre de médecine complémentaire. Il recevra en 2002 le prix du meilleur psychiatre de Pennsylvanie. La même année, il crée et dirige en France l'Institut d'EMDR, une thérapie psychologique fondée sur les mouvements oculaires, utilisée dans le traitement des syndromes de stress post-traumatiques. Chargé de cours à la faculté de médecine de Lyon-I, il reste en parallèle professeur clinique de psychiatrie à la faculté de médecine de Pittsburgh".
Connu auprès du grand public par ces ouvrages : "Guérir"(2003) et "Anticancer"(2007).
Après une grave rechute, David Servan-Schreiber a publié en juin dernier son dernier livre: "On peut se dire au revoir plusieurs fois" dans lequelle il écrit: "Il n'y a pas de 'cure miracle' contre le cancer, pas de réussite à 100%. On peut mettre tous les atouts dans son jeu, mais le jeu n'est jamais gagné d'avance".
Une campagne d'information pour changer le regard des autres
envers les malades atteint d'un cancer.
Une très bonne idée et un super titre :
"Je suis une personne, pas un cancer !"
Une campagne télévisée diffusée du 22 mai au 11 juin :
Composée de deux films de 30’’ réalisés par Jacques Audiard. Les films partent du constat que les personnes touchées par un cancer voient souvent leur entourage changer de comportement vis-à-vis d’eux, devenir mal à l’aise, gênés, parfois les éviter. Ils visent à montrer que grâce aux progrès thérapeutiques, le quotidien des personnes atteintes de cancer change peu à peu, et nécessite que le regard de la société change lui aussi pour s’adapter à cette nouvelle réalité.
Mes péripéties face au Cancer du Sein, puis découverte de diabète type2.
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:mes péripéties, mes questions, mes doutes.
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